Partie 1 : Préambule.
Les Impressionnistes furent décriés, insultés et mis à l’écart, avant que leur art soit reconnu, bien des années, voire des décennies, après leurs premières créations.
« Rien ni personne n’entendit autant de bêtises qu’un tableau ».
Jules de Goncourt
Un marchand d’art, Paul Durand-Ruel, pourtant, les a soutenus « corps et âmes ». Cette expression « corps et âmes », bien traditionnelle, reflète pourtant parfaitement le degré de son dévouement. Malgré ses propres difficultés financières[1] et familiales[2], il sut créer une relation particulière avec SES peintres et fut un innovateur dans ce domaine.